Kuku Frisbee × C'est l'barnum sur le forum, ma pomme j'aurais pas du la ram'ner

Venir de l'Oklahoma, c'est comme vivre la vie la plus mormone du monde : habiter chez ses parents, se faire gronder quand on met un pied de côté à l'école qui vous colle une première fois, puis une seconde fois car vous ne comprenez pas le but du premier avertissement. A terme, on sort des notes meilleures que moyennes, mais on passe à côté de sa jeunesse car à l'intérieur du pays on est comme coincés. Stillwater c'est à une heure des deux plus grandes villes de l'état, mais l'Oklahoma est surtout enclavé entre le QG du Ku Klux Klan en Arkansas, les ranchs de cowboys éleveurs de bétail dans le Texas, les plus valeureux des Aztèques naturalisés avec le 47ème état américain qu'est le Nouveau Mexique, et le plus grand musée sur les Amérindiens qu'est le Kansas. Alors forcément, tout le monde s'en fout de ce qui nous arrive en Oklahoma, nous n'avons ni tornades ni problèmes de mixité avec une nation avoisinante. Il y a rien de rien qui mette notre foutu état en valeur, alors on branle ce quo'n peut avec ce que l'on a. Pour se divertir, faire la fête comme des pros, tout le monde a déjà entendu parler des différents endroits où en profiter puissance dix mil. Miami, the place to be, tout comme la Californie où les plages paradisiaques d'Amérique latine. Moi j'ai choisi la Floride, merci le Spring Break qui me fait sortir de chez moi et voyager. Qui me fait découvrir des jeunes de mon âge eux aussi en quête d'une identité et de sensations bien plus intéressantes que leur terne vie réglée du réveil au coucher. Au revoir maman et papa, je savoure ce qui m'a été interdit jusqu'à l'obtention de mon certificat à la High School, un peu trop même. Si j'y découvre une vocation pour les avions, j'y laisse également de côté la pudeur. A 18 ans, je laisse le prédateur qui sommeillait en moi éclore sous l'impulsion de potes que je me fais : on court après les filles, on s'apprend des plans dragues, et surtout on filme tout et partout à l'aide d'une caméra. Je découvre aussi l'adrénaline de ne pas se faire chopper à mater les corps nus des filles à leur insu, l'effort physique .. de s'enfuir dès qu'un bout du spectacle à couper le souffle était enregistré sur la carte mémoire. Le véritable effort physique en duo, je l'entend dans la pièce où nous dormons mais je n'y participe pas. Ma timidité m'en empéche et j'en suis longtemps frustré de cette privation. Alors, je sais désormais où poursuivre ma vie, et je quitte mon quotidien trop tranquille pour l'agitation qui me caractérise mieux. Nous formons un groupe de 5 garçons à l'assaut de la faculté de South Florida à Tampa, où nous terminons nos études en décalé et seulement à trois. L'un en marketing, un autre en cybercriminalité, et le dernier en sciences maritimes. Pour célébrer la réussite de celui qui achèverait son cursus avant les autres, nous prévoyons d'organiser quelquechose de grandiose. Cependant, la soirée prévue à cette occasion prend une tout autre tournure dès le moment où le fraîchement diplômé formule ses voeux. L'alcool bu tout l'après-midi n'aide en rien et accentue son désir de vouloir la fille que nous croisons dans une rue déserte en plein hiver le soir-même. La brune se doute qu'elle ne devrait pas tarder dans les parages, mais nous sommes plus motivés qu'elle et la rattrapons pour l'encercler contre un mur en briques. Mon pote s'emballe beaucoup trop, mais nous rions d'obéir à ses aboiements de maintenir la femme bien plus jeune que nous. Il la déshabille avec ardeur, suffisamment pour prendre le seul plaisir qu'il veut sur elle. Mais il n'y parvient pas et m'insulte vivement de la lui préparer, moi qui ai la plus petite d'entre nous m'hurle-t-il dans l'oreille, pressé. Je n'explique toujours pas aujourd'hui ce qu'il m'a pris mais je me plie à son ordre, déboutonne mon pantalon et réussis après deux essais où lui avait difficile. Il m'écarte aussitôt de la fille et reprend les commandes pour s'approprier son cadeau avant de nous la laisser après plusieurs minutes d'amusement. Une fois de plus, je ne me fais pas prier et j'imite mes camarades en dernier. Maladroitement, et avec le plus de précation pour ne pas blesser celle qui a grimacé sous les acoups de mes plus proches camarades. Une tape dans le dos m'encourage à y donner plus de rythme, mais je constate qu'à chaque pression un peu plus forte la fille n'apprécie pas alors je décélère jusqu'au moment final où une sensation nouvelle m'envahit. En plus du sentiment de culpabilité de ne pas avoir été respectueux, d'avoir fauté et d'avoir réalisé quelque chose de mal qui pourrait me causer des ennuis. Il n'est plus question de conseil de discipine et de convocation des parents. Je suis désormais majeur depuis bien des années et je dois assumer la conséquence de mes actes. Mais je ne me remets pas dès le lendemain de cette soirée, et m'apprête à me rendre à la police. J'en parle aux garçons qui me traitent de fou d'inconscient et qui me menaçent clairement de représailles et de m'abandonner si je racontais la vérité à quelqu'un. Il me reste deux ans de master à accomplir, que je passe entre les bancs d'auditoires et le salon d'un psychologue qui m'a pris en charge pour discuter de mes troubles divers. Le viol de cette jeune brune peut-être encore mineur au moment des faits est le cerise sur le gâteau de mes défaillances. Depuis Spring Break à Panama Beach quand j'avais 18 ans, j'ai contracté la maladie du stalking : je me mets à suivre de manière très discrète la moindre femme de ma tranche d'âge, même des plus jeune ou plus vieilles, les surveille dans leur intimité. Je vais parfois jusqu'à fractionner leur habitation pour fouiller leurs tiroirs ou même les regarder dormir, assis sur une chaise près de leur lit, à quelques centimètres d'elles. Je ne me rends pas conscience de ce qui cloche en moi, du ressort qui a sauté dans ma tête. Pourtant je sais que je risque gros, alors j'essaie de me mettre rapidement à l'abri tant que je le peux : je m'engage dans un processus de sélection fédéral afin de devenir Air Marshall. Je passe brillament les tests et satisfais aux tests de recrutement. Mes missions dans les airs, sur des vols courts ou longs courriers, ne sont pas nombreuses avant que je sois affecté à un bureau spécialisé dans le domaine juridique des cas de litiges concernant le transport de personnes ou de biens dans le territoire aérien américain. Si ma place m'est aujourd'hui assurée pour des années et des années, je n'ai aucune certitude sur mon état mental et psychologique. D'autant plus que j'ai réapperçu LA fille deux ans après l'avoir violée. J'ai un moment pensé qu'elle se serait suicidée, ou qu'elle serait partie très loin de Miami après cet épisode marquant de sa vie, mais elle a fait le choix de rester. Le pire ce n'est pas que je me suis directement caché ce jour-là. Non, c'est plutôt qu'elle est devenue l'objet de ma curiosité et qu'elle est devenue la proie du prédateur que je n'ai jamais cessé d'être à son égard. J'ai énormément eu peur le soir où son regard a croisé le mien, mais elle n'est pas en mesure de faire le rapprochement entre celui que j'étais en 2010 et celui que je suis devenu. Je n'ai pourtant pas tellement changé. Sauf que de l'agresseur je suis passé de l'autre côté. Je suis du côté de la confidence avec elle, et savoir mieux que personne ce qui lui est exactement arrivé me place dans une position la plus délicate du monde. Le moindre faux pas me serait fatal, alors je lui mens comme je sais si bien le faire. Mais dans le fond je m'inquiète énormément pour elle au fur et à mesure qu'elle me raconte sa version du viol qui ne permet plus une seule ombre de doute. Amélia, 19 ans le jour où c'est arrivé, une femme aussi belle qu'elle l'était déjà quand je n'avais pas encore son consentement. Elle a tellement marqué ma vie et la manière de me percevoir que je prends de gros risques pour passer de plus en plus de temps avec elle jusqu'à ce qu'elle devienne celle qui importe le plsu dans ma vie, qui me donne envie de devenir meilleur, de vouloir effacer ce viol de nos mémoires à tous les deux, et que j'accepte pleinement de l'écouter parler sur ce sujet dont je suis l'un des seuls à être au courant dans son cercle .. d'amis. J'ai été son violeur une soirée, je suis devenu son ami son confident plusieurs soirs, en même temps qu'elle est devenue ma meilleure. Si je n'étais pas cinglé dans un coin de mon cerveau, je me dirais que je joue avec le feu et que cette situation je ne peux pas me l'accorder. Mais je veux que ca en soit ainsi, que je me rachète un minimum. Je veux aussi qu'elle soit mienne, tout comme mon pote la voulait tellement il y a sept ans. Par fierté, je me trouve meilleur que mon pote, alors que c'était lui le leader à l'époque. Par fierté, j'aimerais donner toute ma confiance à Amélia. Mais le pourrais je un jour sans la perdre ?

âge • de quoi faire envier le Père Noël
prénom ou pseudo •  Ro ou Ro
sexe • il fonctionne toujours, merci de s'en soucier à ce point
comment as tu connu le forum ? • à l'odeur des hormones par ici
présence • là !
autre chose ? • une couche en plus, je gèèèèle avec ces températures négatives